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Deux ans après où en est-on ?

Notre collectif n' a rien à retirer des textes publiés ou des déclarations faites depuis maintenant deux ans pour sauver le Mané-Braz B de la destruction voulue avec obstination, sans la moindre justification, par la Maire d'Inzinzac-Lochrist.

On nous a répondu dans la presse en nous traitant de « menteurs ! », de « diffamateurs » sans le moindre argument, alors que nous n'utilisons que les données produites par la mairie et dont disposent les conseillers municipaux.

la Maire d'Inzinzac-Lochrist s'est refusée à toute réflexion sur une autre localisation du projet, assurément possible surtout si on le redimensionne à la hauteur des demandes très raisonnables des clubs sportifs exerçant leurs activités dans la commune d'Inzinzac-Lochrist, laissant le handball hennebontais à ses aventures semi-professionnelles.

Quoi de neuf sur ce projet que nous sommes toujours plus nombreux à considérer comme une triple aberration sportive, financière et environnementale ?

Chaque semaine, nous donnerons réponse à l'une des questions que se posent légitimement les sportifs et plus largement les citoyens contribuables d'Inzinzac-Lochrist sur cette histoire devenue folle.

​Citoyenneté ou dissimulation ?

Etude « citoyenne », projet « citoyen », réunion« citoyenne »
Il n'y aurait donc rien de plus » citoyen » que le projet de salle mastodonte du Mané-Braz.
Ou cette utilisation surabondante du terme « citoyen » ne cacherait-elle pas quelque chose ?

Car l'invraisemblable localisation du projet de « salle multisports et festive sur l'une des deux pelouses naturelles du Mané-Braz n'a jamais reçu la moindre
 explication rationnelle.
La Maire d'Inzinzac-Lochrist a affirmé un temps que la loi « zèro  artificialisation » et le Plan Local d'Urbanisme interdisaient toute autre localisation.

Passons vite sur la non artificialisati
on des sols, indéfendable quand on voudrait substituer un immense bâtiment à une pelouse naturelle particulièrement résiliente parce qu'absorbante.
Le projet prévoit pas moins de 7 bassins de rétention sur le site pour limiter les risques d'inondations en aval !

Quant au PLU, il est de la seule responsabilité communale de l'élaborer et le modifier.
La commune d'Inzinzac-Lochrist l'a fait par délibération du 4 Novembre 2019, juste avant les élections municipales de 2020.
Télécharger le rapport de présentation du PLU du 04/11/2019.

Et qu'y trouve-t-on ? Un « équipement sportif ou culturel structurant ».
Où ? Au Mané-Braz ? Non, au Gorée !

Avec une localisation parfaitement décrite, page 143 du rapport de présentation, dans un zonage »Nls » spécialement destiné à permettre une construction
 importante dans une zone » Nl » destinée aux activités sportives de plein-air.

Et que trouve-t-on au Mané-Braz dans ce PLU ?Une zone « Nl » destinée aux sports et loisirs de plein-air sans la moindre mention d'un quelconque secteur à zonage spécial »Nls ».
Jamais l'hypothèse d'un tel équipement sur le Mané-Braz n' a été évoquée avant les élections municipales de 2020.
C'est aussitôt après que la machine s'est mise en route pour imposer un choix venu d'ailleurs sans qu'aucune modification n' ait été apportée au PLU depuis sur ce sujet.
Ce n'est pas la réunion « citoyenne » avec les riverains, deux ans après, qui y changera quelque chose : Au cours de cette réunion les participants s'entendront dire que le projet de 3700 m2 de salle sportive et festive, situé pour certains à moins de 50 mètres de chez eux, était bouclé et n'était pas susceptible de la moindre modification.
​Leurres et dissimulations ont été une constante pour imposer aux citoyens contribuables, après les élections, ce projet indéfendable devant eux avant.
Drôle de conception de la citoyenneté !
RECOURS EN ANNULATION DU PERMIS DE
CONSTRUIRE : OU EN EST-ON ?
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Soutenus par notre collectif et ses 140 adhérents, dont 37 domiciliés dans les rues adjacentes au stade, les cinq propriétaires riverains les plus proches du projet mastodonte, dont quatre mitoyens, ont déposé le 5
septembre 2023 un recours en annulation du permis de construire devant le tribunal administratif de Rennes, avec des arguments juridiques solides, sérieux, défendus par un cabinet d'avocats en droit public réputé de Bretagne.
Un projet de cette dimension dans un tel site au coeur d'un espace boisé longtemps protégé au plus près de l'agglomération lochristoise n'a pas fait l'objet de la moindre étude d'impact.
C'est sur la base d'informations inexactes que la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Bretagne en a dispensé le projet puisqu'on lit dans son arrêté du 13/01/2023 le paragraphe qui suit:

« Considérant la nature du projet :
-création d'un équipement multifonction de 3530 m2 de surface de plancher et d'une hauteur maximum de 9,3m, pour l'accueil d'un terrain de handball, d'un dojo et d'une salle festive d'une capacité de 250 places, fonctionnant jusqu'à 2 heures du matin. »


Or le Permis de Construire accordé par la Maire le 30/03/2023 présente un bâtiment clairement défini comme ayant, au dessus de l'immense salle de hand-ball de 1000 spectateurs, au plus près des propriétés riveraines, une hauteur de 12,30 m au-dessus du sol naturel, soit l'équivalent d'un immeuble de 4 étages.
Ce qui est par contre exactement décrit dans l'arrêté, c'est la présence au coeur du projet sportif, d'une « salle festive de 250 places » (rebaptisée en urgence dans le permis de construire salle polyvalente) pour accueillir les noces, banquets et fiestas diverses «jusqu'à 2 heures du matin».

Et c'est ainsi que ce projet, « au vu des éléments fournis, [par la mairie] n'est pas susceptible d'avoir des incidences notables sur l'environnement et ne justifie pas la réalisation d'une évaluation environnementale » ... à moins de 50 mètres des propriétés les plus proches de ce quartier jusqu'à ce jour particulièrement tranquille !!!
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Un Gorée 2 synthétique subaquatique ??

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*Les travaux du Gorée 2 ont été stoppés dès novembre par l'entreprise en charge de l'opération jusqu' au printemps du fait des inondations consécutives aux pluies diluviennes del'automne 2023.
Dans le texte d'appel à la signature de notre pétition de Mars 2022, signée par 650 « montagnards » nous écrivions :

« Malgré une demande réitérée au cours d'une réunion enMairie, aucune autre localisation pour la salle n 'a été envisagée ou étudiée par l'autorité municipale, qui s'obstine à imposer à notre club une solution sur le site du Gorée, où serait proposé un deuxième terrain synthétique, dans lapartie humide au fond du site, totalement inappropriée au football hivernal, en « échange »(!) de l'acceptation de la destruction du Mané-Braz B. »

Ainsi alertée, à environ 1 million d'euros le terrain synthétique, la Mairie n'aurait-elle pas dû le construire hors d'eau , ce terrain 2 du Gorée ?
pour qu'on puisse au moins l'utiliser au moment où il est est le plus utile dans une commune n'ayant ni collège ni lycée et donc pas d'utilisation intensive en journée scolaire :
quand les pluies massives rendent impraticables les pelouses naturelles ?


 
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à suivre ...
  • Combien de millions d'euros à l'arrivée, qui paiera ?
  • et bien d'autres ....
​
dont " Elles sont où ? "
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